Toutes les organisations privées ou public ont pris conscience depuis longtemps que susciter la créativité de leurs salariés / employés était un enjeu clé de leur performance.

Nous allons utiliser dans ce billet les étapes clés d’un processus de créativité pour le confronter avec le(s) lieu(x) où il se déroule.

#LA théorie

Commençons par un peu de théorie (parfois ça ne fait pas de mal à petite dose ;-). Tout le monde sait que notre cerveau est globalement divisé en deux : un hémisphère gauche qui contrôle la pensée consciente : raisonnement, langage, etc, et un hémisphère droit qui est plutôt le siège des émotions et de la création. C’est bien sûr beaucoup plus compliqué que cela, les neuroscientifiques ayant démontré que les allers-retours entre nos deux hémisphères sont en fait permanents, et ce quel que soit les tâches demandées à notre cerveau ; beaucoup de connaissances restent encore à acquérir sur le sujet mais ce qui est certain, c’est que si tous vos collaborateurs n’utilisent que la partie gauche de leur matière grise, vous bénéficiez peut-être d’une excellente gestion de votre organisation mais qu’il vous manque les idées décalées et innovantes qui font la différence.

#en pratique

La première tentative pour résoudre cette dualité (nous avons bien besoin au quotidien de notre cerveau gauche dans notre travail !) en entreprise est historiquement la séance de brainstorming. L’idée était louable et a d’ailleurs produit des résultats mais souffrait de ne pas incorporer deux éléments clés auxquels notre cerveau droit est très sensible : l’espace et le temps. Si rassembler en salle de réunion les collaborateurs concernés par une problématique complexe -en leur donnant pour objectif de produire à l’instant t des idées innovantes- donnait des résultats probants … cela se saurait. Faire voler en éclat les conformismes de notre pensée nécessite à coup sûr que nous soyons bousculés dans nos habitudes. Pour ce faire, un processus de créativité doit s’appuyer sur deux perturbateurs de paradigmes établis :

• Créer le groupe qui se confronte. C’est un art subtil qui relève plus de la gestion des ressources humaines que du savoir-faire d’un intégrateur comme Motilde, mais il faut tout de même le mentionner car la capacité et l’envie des participants à rebondir sur les idées des autres restent au centre de tout processus créatif. En revanche ce que votre intégrateur préféré peut vous amener, ce sont des outils qui permettent à chacun de s’exprimer et d’interagir sur le contenu/les expressions des autres membres du groupe. Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet, ces outils collaboratifs -partage et co-édition de contenu, tableau blanc interactif, visiocollaboration, ….- étant abondamment décrits dans notre blog et notre Guide de la Salle de créativité.

• Un environnement qui change les postures: la posture individuelle d’abord, mais aussi les relations trop bien établies entre les individus, ce que les psychologues appellent la « systémie de groupe ». Notre environnement étant d’abord composé de l’espace qui nous entoure, nous arrivons naturellement à la notion d’espace de créativité.