Vous avez eu la bonne idée de lire notre Livre Blanc de la salle de contrôle et de supervision avant de démarrer votre projet ;-) ? Alors, vous avez défini soigneusement les sources à afficher ainsi que la façon de les afficher. Mais vous vous retrouvez maintenant avec d’un côté des machines (qui portent les sources) et de l’autre des afficheurs : écrans aux postes opérateurs, mur(s) d’image, …. Et il vous faut bien sûr relier les deux : quels procédés devez-vous utiliser ?
1#le couteau suisse de la salle de contrôle
La première technologie qui mérite votre considération est le couteau suisse de la salle de contrôle : un dispositif KVM (Keyboard Vidéo Mouse) permet schématiquement de prendre le contrôle de plusieurs machines à partir d’un unique poste de travail. C’est comme le bureau étendu de Windows mais avec plusieurs machines et plusieurs écrans. Avec un seul clavier/souris, un opérateur peut décider d’afficher la machine x sur l’écran y, comme le schéma ci-dessous le montre :
Il existe plusieurs types de KVM, plus ou moins puissants suivant le nombre de machines qui peuvent être connectées à l’appareil et suivant le nombre d’écrans qui peuvent être adressés.
Cette solution est souvent réservée aux postes opérateurs des salles de contrôle et de supervision.
2#le contrôleur vidéo
En effet, même s’il est possible d’afficher grâce au KVM différentes machines sur un mur d’images, bien souvent on lui préfère une solution de contrôleur vidéo qui va permettre des fonctionnalités supplémentaires. Voici cinq de ces principales fonctions :
- Affichage des applications dans des fenêtres librement positionnées sur le mur d’images : tant au niveau de la position (y compris à cheval sur plusieurs écrans) que de la taille
- Pilotage des configurations du mur d’image en local ou à distance à partir de n’importe quel navigateur
- Solution avec des câbles vidéo ou alternativement en mode IP (fibre, RJ45)
- Enregistrement de scénarios d’affichage, y compris en incluant des événements de type alarme
- Possibilité de sources beaucoup plus nombreuses
Au final, il ne s’agit pas d’opposer ces deux technologies, qui sont plutôt complémentaires et par ailleurs présentent des budgets d’acquisition très différents (entre 5 à 10 plus cher pour le contrôleur vidéo vs le KVM). Comme toujours, c’est une analyse en profondeur de vos besoins qui devra déterminer la bonne combinaison. Motilde se tient prêt pour vous aider sur ce sujet.