Le Blog des espaces collaboratifs et de contrôle

Des conseils pour des salles collaboratives performantes

La visiocollaboration se développe de façon conséquente dans les entreprises. La raison en est simple et je vais vous l'expliquer dans la suite de cet article ;)

Dans un premier temps, la visioconférence s’est imposée comme outil d’accélération des projets et de productivité incontournable. Dans un deuxième temps, l’usage d’une visioconférence s’est beaucoup concentré sur le partage de contenus pendant la session. Or il existe une limitation au protocole standard de visio conférence : la norme H323/SIP permet de partager un seul document et dans un seul sens. La visio collaboration vient répondre à ce besoin en :

- permettant aux différents participants d’interagir sur les contenus qui leur sont partagés à distance,

- regroupant facilement sur la table virtuelle de partage tous les usages d’une salle de brainstorming / créativité : post-its électroniques, TBI (tableau blanc interactif), documents office, images, ….

 Bien entendu, la question qui se pose logiquement est :

#quel est l’impact de la visiocollaboration sur la bande passante et donc sur l’accès internet dont il faut se doter ?

 

Pour mémoire, nous avions communiqué dans un précédent billet de blog sur les prérequis pour la visioconférence simple :

 Il faut compter environ 1 Mb/s par site distant pour une videoconférence en 720p (le plus classique) ; par exemple, si vous envisagez une session avec trois sites/interlocuteurs distants,  vous devrez disposer de 3Mb/s de bande passante disponible. C’est un chiffre moyen qui dépend de votre équipement et des protocoles utilisés. Par ailleurs, deux autres points doivent également être vérifiés :

  • le délai de transit (latence) idéalement 100 ms, impérativement <200 ms
  • la variation du délai de transit (gigue), impérativement <30 ms

 

La visio collaboration vient ajouter à ces débits un flux de données, mais ce dernier est beaucoup moins important que la consommation de la bande passante. Les chiffres ci-dessus sont donc également valables pour la visio collaboration à l’exception notable de la latence.

En effet, tout l’intérêt de la visiocollaboration consiste à joindre le geste à la parole : par exemple, au moment même où je viens annoter un document, je donne en temps réel l’explication correspondante. Une latence même légère viendrait ici compliquer significativement la compréhension par mes interlocuteurs distants. Concrètement, par expérience, nous recommandons de diviser par deux les chiffres ci-dessus : le délai de transit doit rester en dessous de 100 ms, idéalement < 50 ms.

 

Enfin, ne pas oublier que la connexion vers l’extérieur commence avec le réseau interne. Pour ce dernier, il faut privilégier les liaisons filaires au Wifi car même si ce dernier est envisageable pour la visio collaboration, bien souvent le débit passe par des creux qui dégradent la qualité.

En conclusion, il faut veiller à équilibrer les ressources consacrées au déploiement de la visioconférence collaborative : si l’accès internet est fondamental pour assurer la qualité des sessions, la solution en elle-même –hardware ou software- doit être au même niveau (voir notre article de blog « Quelle connexion internet pour un système de visioconférence de qualité ? »), de même que les espaces consacrés à la collaboration distante.

N'hésitez pas à solliciter Motilde pour vous accompagner dans la mise en place de votre visiocollaboration !

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Hubert De Nomazy

Un métier : l'infrastructure de collaboration. Trois expertises : Outils, espaces et réseau de collaboration.

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